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Publié le 06/03/2023

Notre nom est un hommage à Aristide

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Aristide Boucicaut est né le 14 juillet 1810 à Bellême dans l’Orne. Il est considéré comme le père du commerce moderne et « L’homme que nous enviait l’Amérique » en raison du succès du Bon Marché. Son commerce retransmet sa volonté de satisfaire en permanence les clients et son génie commercial.

 

Notre nom ARISTID est un hommage à ce personnage et résume notre volonté inébranlable d’innover pour le commerce de demain.

Embauché en 1848 comme vendeur au Bon marché, il devient associé des frères Videaux en 1852. A cette date Aristide et son épouse Marguerite sont partis de zéro. A l’aide de leur intelligence, ils ont créé un grand magasin, figure d’une réussite monstre qui a servi de modèle à toute la catégorie dite des « grands magasins » à rayons multiples d’Europe et d’Amérique. Ils ont fait le prototype, la matrice et leurs rivaux ne furent jamais que des imitateurs.

De 1852 à 1863, le chiffre de vente du Bon Marché passa de 450 000 francs à 7 millions soit une multiplication par 14 pour la vente.

En 1863, les frères Videaux vendent leurs parts à Aristide qui devient unique propriétaire. Marguerite et lui-même ont un talent : celui de savoir vendre.

Emile Zola fasciné par ce magasin, décrira l’irrésistible ascension d’Aristide Boucicaut dans son roman «Au bonheur des dames».

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L’art de magnifier l’expérience en magasin

Aristide se serait inspiré de l’exposition universelle de Paris en 1855 et de ses allées regorgeant d’étalages en tous genres pour créer les principes de son magasin de « nouveautés ».

Boucicaut a une idée qui va révolutionner le commerce et poser les fondements de la grande distribution : le libre accès du consommateur au magasin, sans obligation d’achat. Les passants pouvaient déambuler librement dans le grand magasin sans s’engager à acheter. Cela donnait un préjugé favorable à l’enseigne. Ceci était aussi une révolution.
« On entrait sans permission, comme dans un bois, et on était libre de sortir sans rien acheter. »

On comptait au Bon Marché entre 15 000 et 18 000 entrées de clients par jour. Sur cet effectif 4000 à 5000 visiteurs repartaient les mains vides.

« Un portier accueillait chaque client à l’entrée qui lors les jours de mauvais temps avait parapluie au poing pour protéger les nouveaux clients. La courtoisie des employés remplaçait heureusement le ton tour à tour obséquieux et avantageux des anciens « calicots ». »

Afin d’offrir à la bourgeoisie parisienne un éblouissant palais de la consommation, Aristide fait appel à Gustave Eiffel et à l’architecte Louis-Charles Boileau.

Des clients toujours mieux informés

Aristide innove avec l’apparition de prix fixes indiqués en chiffres lisibles. Cela était une réelle innovation à une époque où ces derniers étaient établis en fonction du client.

Au cours de l’année, le Bon Marché éditait plusieurs catalogues publicitaires en français et en langues étrangères.

500 000 catalogues étaient édités par saisons jusqu’aux Amériques

Les premiers catalogues étaient très simples et ne comportaient que listes d’articles à l’origine. Ces derniers exploitèrent par la suite la couleur et le graphisme selon le goût et l’esprit du temps. Ils inventent la vente par correspondance et le « catalogue » posséda une influence à travers toute la France, mais aussi dans les grandes cours Européennes.

catalogue

 

Des innovations commerciales

Aristide innove en adoptant un modèle économique basé sur l’achat en grande quantité auprès de ses fournisseurs. Grâce à cela Le Bon Marché pratique les prix les plus bas de Paris. Très vite, le volume des ventes et la rotation rapide des stocks lui permettent de compenser la baisse de ses marges.

« Vendre tous les articles à petit bénéfice et entièrement de confiance » Aristide Boucicaut

Les stocks des Boucicaut s’écoulaient en deux mois quand ailleurs il fallait deux ans. Cette rapide rotation des stocks permettait de proposer des articles et collections de plus en plus diversifiés.

 

Des expositions « de blanc » ainsi que la «semaine du blanc» étaient organisés durant les périodes creuses. Ces événements périodiques sont considérés comme les ancêtre des soldes.
Toute vente exceptionnelle, toute promotion, toute nouveauté était annoncée à grand renfort de placards publicitaires dans les revues populaires.

Les clients avaient la possibilité de rendre les achats qui ne conviennent pas ce qui était inédit.

 

Si Aristide Boucicaut mit tout en œuvre pour attirer et fidéliser une clientèle essentiellement féminine, il n’oublia pas les enfants en distribuant des ballons. II les habilla et les amusa en leur distribuant des images & collectionner et coller dans des albums spéciaux. Par ce biais, il fit connaître son magasin et augmenta ses ventes puisque chaque image était une prime à un achat.

Les tirages des « images » collectionnées par les enfants sont très important : 100 000 à 400 000 exemplaires par collection.

 

Le bon marché est considéré comme un pionnier de la vente par correspondance, rendue possible par le développement du chemin de fer. Chaque jour, deux cent cinquante personnes recevaient, triaient, classaient et distribuaient le courrier aux services compétents qui se chargeaient des réponses aidées.

Chez Boucicaut, on livre à domicile aussi loin qu’un cheval peut aller dans Paris.

Le Bon Marché possédait 100 voitures très bien attelées de deux chevaux, dont l’aspect fringant faisait déjà une publicité attrayante. Au total 150 chevaux appartenant à la maison.

Des innovations sociales

L’invention de la demoiselle de magasin : le Bon marché fut le 1er magasin à engager des femmes pour servir sa clientèle féminine. Ce sont  les demoiselles de magasin. Cela représentait une opportunité de travail et une promotion sociale inespérée pour les jeunes filles de famille modeste.

Aristide Boucicaut et sa femme innovent sans cesse : les employés ont droit à un jour de congé payé hebdomadaire, à l’assistance médicale gratuite et à une caisse de retraite.
Il est le premier à fixer la durée de la journée de travail à 12h au lieu de 16H et à offrir des congés annuels. Sports, concerts, bals améliorèrent la vie sociale des employés. Sur le plan professionnel des cours de langue anglaise furent proposés aux plus capables.

Avec la multiplication des rayons le magasin passe en 30 ans de 12 à 4000 employés !

 

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