La loi EGALIM / La quotidienne France 5

Tous ceux qui mettent en marché ont désormais la responsabilité de réconcilier l’agriculture avec leur modèle commercial. Notre agriculture a trop longtemps été considérée comme un simple « sourcing » de sous-traitance alors qu’elle est le cœur de la finalité de l’acte de bien se nourrir.

La principale recommandation est de garantir la «marche en avant du prix» dans un cadre pluriannuel L’objectif étant de boucler ainsi la loi Egalim et passer du ruissellement aléatoire au contrat certain. Quelles sont les nouvelles pratiques de la grande distribution face à cette loi qui prône une alimentation saine et durable? Rodolphe décrypte.

Les adaptations mises en place par les grandes surfaces alimentaire face à la loi EGALIM :

Le rayon Droguerie Parfumerie Hygiène a progressé fortement en promotion pour rattraper l’image prix des enseignes. On observe pour toutes les enseignes plus de produits présentés sur les catalogues et des remises plus fortes (38,3 % en moyenne). De plus, on remarque une baisse des prix sur des catégories habituellement dopées aux promotions (gâteaux secs, café, jus de fruits, desserts lactés…), comme l’a fait Netto avec ses « prix imbattables » et Intermarché avec ses « prix ronds ». Les grandes marques iconiques s’y mettent également et font plus régulièrement des promos jusqu’à -34%. On observe également une hausse de 4,1% du nombre de références en promotion dans les prospectus des enseignes. Pour finir, primes de fidélité et bons d’achats explosent.

Concrètement, qu’est ce que ça change pour les enseignes?

En définitive, les acteurs qui avaient l’habitude de privilégier les opérations agressives, à savoir Carrefour et Intermarché, ont beaucoup plus souffert du dispositif EGALIM. On observe un regain d’intérêt pour les MDD. De plus en plus, les enseignes investissent sur leurs marques propres en proposant des promotions.