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Publié le 29/09/2023

Cash, Hausse des prix, Chèque carburant comment affronter l’inflation ?

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Le cash, une arme anticrise ?

RMC Info 22/09/23

  • l’intervention du jour est tournée vers la résurgence surprenante des transactions en espèces malgré l’orientation vers les paiements numériques.

Environ la moitié des consommateurs français continuent d’utiliser du liquide, en faisant ainsi le mode de paiement privilégié pour contrôler les budgets, en particulier pour les petits achats (50 %)

 

  • L’utilisation de l’argent liquide est importante dans les marchés alimentaires et parmi les individus ayant des budgets serrés, tandis que les restaurants et les paiements plus élevés tendent à pencher vers les paiements par carte.
  • Malgré une baisse des dépenses globales, les prix de certains produits alimentaires, en particulier les marques de distributeur, baissent en raison des fluctuations des prix du blé.

L’augmentation moyenne des salaires pourrait être entre 4 et 5 %, surpassant ainsi l’inflation prévue entre 2 et 3 % pour 2024.

Chèque carburant, vendre à prix coûtant

Europe 1  25/09/23

 

LE PRÉSIDENT MACRON A ANNONCÉ UNE SUBVENTION DE 100 EUROS PAR AN PAR VOITURE POUR LE CARBURANT DES TRAVAILLEURS, VISANT À ASSURER DES PRIX JUSTES ET UNE TRANSPARENCE DANS LES COÛTS DU CARBURANT.

La subvention est limitée aux 50 % des salariés les plus modestes (environ 5 millions de personnes) et plafonnée à 100 euros par an par voiture.

  • La subvention mettra l’accent sur la transparence des prix et la tarification des coûts dans la chaîne d’approvisionnement en carburant, impliquant les raffineries et les distributeurs pour éliminer les marges excessives.
  • Les critiques soutiennent que la subvention de 100 euros par an par voiture est insuffisante et la comparent à un petit geste plutôt qu’à un soulagement significatif, compte tenu de la hausse des prix du carburant et du coût de la vie.
  • Il y a un scepticisme quant à l’efficacité de cibler les raffineries et des doutes quant à l’impact réel sur les prix du carburant, car la subvention ne pourrait entraîner qu’une modeste réduction, d’environ 15 à 20 % du coût total du carburant, en raison de son influence limitée sur les taxes.

Tout augmente… jusqu’à quand ?

BFMTV 27/09/23

LES CLASSES MOYENNES FACE À L’INFLATION CROISSANTE

Avec une inflation toujours plus prononcée, les classes moyennes ont dû s’adapter en adoptant de nouvelles habitudes dans leurs dépenses quotidiennes.

  1. Paiements en espèces : De nombreux citoyens choisissent maintenant de payer en espèces lors de leurs achats en magasin. Ceci leur offre une meilleure visibilité sur leurs dépenses et un contrôle direct sur leur budget.
  2. Le drive : Cette pratique permettant de récupérer des achats directement en voiture permet aux ménages de maîtriser leurs dépenses en évitant les achats impulsifs et de surveiller le total de leur panier directement en ligne
  3. Des choix plus économiques : La fidélité aux grandes marques diminue au profit des marques de distributeur. Plus économiques, elles offrent souvent un rapport qualité-prix plus intéressant en période d’inflation.
  • La stratégie politique récente visant à stimuler l’inflation soulève des préoccupations. Certains économistes mettent en garde contre une récession imminente, une conséquence directe de cette politique inflationniste. Il est crucial pour l’État de revoir ses dépenses. Prioriser la baisse des dépenses superflues pourrait permettre une meilleure allocation des ressources, tout en préservant les services essentiels à la population.
  • Le coût croissant du péage est une réalité, tout comme l’augmentation des taxes sur les autoroutes et les aéroports. Cela pose la question : assisterons-nous à une augmentation continue des frais de péage et des billets d’avion ? Bruno Le Maire avance que la taxation est nécessaire car le carburant pollue. La transition écologique est une priorité du gouvernement, qui espère ainsi modifier les comportements des consommateurs. Les grandes enseignes annoncent des prix coûtants, mettant fin à la vente à perte. La marge de manœuvre est très fine, et le prix peut fluctuer même lors d’un simple changement de dizaine.

Alors que l’INSEE prévoit une inflation globale de 2,4% pour 2024, une augmentation des salaires de 5 à 6% semble impérative. Lier les salaires à l’inflation n’est pas soutenable, il est donc essentiel d’augmenter les salaires. Le chèque essence, une aide de 100€, a été mis en place pour soutenir 4,5 millions de Français face à l’augmentation des coûts. Toutefois, cette aide ponctuelle peut-elle suffire face à une inflation constante ?

Les prix ne retrouverons pas leur niveau d’avant ?

Franceinfo 29/09/23

L’inflation diminue, la hausse des prix ralentit mais le coût de l’alimentation demeure cependant très élevé.

Bruno Lemaire : « La France ne retrouvera pas les prix d’avant crise »

Depuis août, une légère tendance à la baisse a été observée dans le secteur des produits alimentaires, avec un recul de 0,3% d’après les chiffres fournis par l’INSEE. Cependant, si l’on regarde un peu en arrière, depuis octobre 2021, une montée générale des prix des aliments a été notée. Par ailleurs, le secteur de l’énergie n’est pas en reste et a connu une augmentation marquée de 11 points et demi, reflétant les défis économiques et environnementaux auxquels nous sommes confrontés. En revanche, il est intéressant de noter que les prix ont diminué dans les secteurs du transport et des produits manufacturés, apportant un certain équilibre à l’ensemble économique.

 

Dans plusieurs domaines de consommation tels que le bricolage, les meubles, les appareils ménagers et les vêtements, on observe une tendance à la réduction des paniers d’achat. Cela pourrait être le résultat de diverses dynamiques, comme une plus grande prudence des consommateurs ou des offres promotionnelles plus attractives de la part des distributeurs. L’INSEE, quant à lui, adopte une vision plutôt optimiste concernant les biens et services. L’institution estime que l’inflation, qui avait préoccupé bon nombre de ménages, commence à refluer progressivement, ce qui serait une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat. En ce qui concerne l’évolution des prix des produits alimentaires, l’incertitude domine actuellement. Néanmoins, les experts prévoient une stabilisation à venir, ce qui pourrait apaiser les inquiétudes des consommateurs à cet égard.

Quels sont les causes et conséquences économiques ?

Face à un choc économique principalement lié à l’énergie et aux prix des matières premières (comme le cours du pétrole qui joue un rôle central) les marchés ont dû s’adapter. Une baisse significative de certains produits, tels que l’huile d’olive, a été constatée après avoir subi une forte augmentation. Ces fluctuations s’expliquent en grande partie par la volatilité des prix des matières premières et par une réduction des achats en volume. L’évolution actuelle témoigne d’un réajustement entre l’offre et la demande, qui pourrait potentiellement conduire à une stabilisation du niveau d’inflation.

La menace persistante est la spirale de l’inflation : une fois qu’elle prend place, les coûts de production ont tendance à ne jamais vraiment revenir à la normale. À l’opposé, une déflation pourrait s’avérer encore plus dommageable pour l’économie. Par ailleurs, des tensions constantes se font sentir entre les distributeurs et les industriels, en particulier dans le secteur alimentaire. Les deux parties sont dans une lutte continuelle pour maximiser leurs marges respectives face à cette inflation.

Face à l’inflation croissante, le gouvernement envisage des mesures drastiques. Afin d’obtenir une baisse des prix, une relance des négociations avec les principaux acteurs économiques est à l’ordre du jour. Une diminution des coûts du transport maritime et des céréales a été observée, ce qui pourrait influencer positivement les prix finaux pour le consommateur. Dans cette optique, le gouvernement prévoit d’approcher et de négocier avec les 75 plus grandes multinationales. L’objectif est clair : cibler et obtenir des concessions pour assurer la stabilité économique.

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